Historique
Waking The Sleeping Bear est un groupe de metal originaire de Dole dans le Jura (39). Formé d'une première mouture étudiante en juin 2011, comprenant Simon (basse) et Arthur (batterie), le projet sera rapidement rejoint par Adrien (chant) à l'hiver 2011. Le groupe, à l'origine orienté rock et jouant des reprises, trouvera finalement son line-up définitif en 2016, après un changement de nom, et quelques courts passages de plusieurs guitaristes aux envies différentes. C'est finalement Edwin qui sera choisi à ce poste.
Navigant dans les eaux d’un "nü metal" moderne aux influences multiples, le groupe sort en 2017 un premier single "Drapeau Rouge", rapidement suivi par "Immobiles" début 2018. Un moyen pour eux de poser les bases de leur style, encore balbutiant mais déjà affirmé. S'en suivra rapidement fin 2018, un premier EP « Jungle Urbaine », mieux produit, et qui solidifiera alors cet univers. Au travers de morceaux vindicatifs, teintés de rap, de musique électronique ou de hardcore, le combo cisèle une proposition plutôt engagée, portée par des textes en français à la plume marquée d'un amour certain pour la scène hip-hop et ses convictions. Entre rébellion punk et poésie d’une jeunesse désabusée, le quatuor déploie un son qui se veut efficace, tribal et taillé pour le live.
Après près d'une décennie d’amitié, les quatre membres de WTSB ont su faire mûrir et évoluer leurs compositions, d’abord forgées d'un nü metal brut de décoffrage, vers une proposition plus protéiforme et réfléchie. C’est de cette union solide que le groupe a tiré la force de croire en sa musique, et est parvenu à se faire une place sur les scènes locales et nationales en partageant l'affiche de groupes renommés (Mass Hysteria, Dagoba, Resolve, Moscow Death Brigade, Smash Hit Combo, Stinky, Headcharger, Les $heriff...).
C’est également grâce à un public fervent que WTSB peut se targuer de s’être hissé jusqu’en finale du tremplin du Hellfest 2019 (The Voice of Hell), tremplin dont ils furent les derniers représentants francs-comtois en lice avec le groupe gagnant, Fallen Lillies. L'exploit sera également réitéré en 2023, ou le groupe finira dans le Top 10.
Durant une année 2018 et un début 2019 en ébullition, consacrés à la fois aux concerts et à la production de 3 vidéo-clips pour « Jungle Urbaine », le groupe s’est chargé de faire connaître sa musique sur les réseaux. La stratégie fut payante, puisque l’EP, bien que demeurant relativement confidentiel, bénéficia néanmoins d’une bonne réception critique à la fois de la part des radios/webzines locaux mais aussi de certains médias nationaux (French Metal, La Grosse Radio Metal, Metal Obs'). Un nouveau clip début 2020 finalisera la mise en images de cet EP qui aura été un véritable bond en avant pour le groupe Dolois, et permettra de présager la suite des événements...
Dès le milieu d'année 2020 le groupe entame tant bien que mal - et malgré la pandémie de COVID-19 - l'enregistrement de son premier album studio full length qui s'intitulera "Porno Future". Après plusieurs sessions studio, mix et mastering au Kaktus Studio, ainsi qu'une (seconde) campagne de financement participatif complétée à plus de 180%, le groupe sort en grande pompe ce nouvel opus le 28 mai 2021. Après deux premiers vidéoclips de teasing, "Porno Future" et "Nouvelle Dissidence" reçus avec les honneurs par un public désormais plus large, l'album "Porno Future" recevra également un accueil critique particulièrement positif de la part de médias nationaux et internationaux. Les chiffres vont également dans le sens d'un développement intéressant pour le groupe, avec une chaîne Youtube dépassant les 75.000 vues, tandis que l'album cumule aujourd'hui plus de 30.000 écoutes sur les diverses plates-formes de streaming.
Pour WTSB, l'avenir est clairement tourné vers le live, et vers une plus grande professionnalisation. L'objectif affiché est aujourd'hui de trouver un label ainsi qu'un tourneur, qui permettront au groupe d'évoluer si possible dans de plus larges sphères, et de donner plus d'envergure à leur prochain opus, déjà en cours de production.
Bio / Presse
The music of Waking The Sleeping Bear is an all-angers crossroad.
It's about time passing, past adolescence too quickly disappeared, about the anguish of the future by the ones that are dismayed by the past... Dressed sometimes with tribal sounds, sometimes with suffocating synthetic ambiences, the nü metal of WTSB hammers with rage some powerful convictions over a frenetic French-speaking phrasing, sometimes sung, rapped, shouted, etc.
Officially born in 2017 with the release of a first single "Drapeau Rouge", the group actually finds its roots 10 years ago, when Adrien, Edwin, Arthur and Simon met on the benches of Dole schools in France. From their multiple aborted projects springs the current formation of WTSB in 2016, gathered by chance in the urgency of a concert to ensure. To this anecdotal birth will follow a project fueled since by passion and unshakeable friendship, which will lead after two singles to a first EP in 2018: "Jungle Urbaine".
A molten substance, both elusive and superfluous, WTSB's sound never embarrasses itself with labels, venturing almost randomly in all territories. From rap to world music, from indus to fusion, everything is melted on a modern metal basement, where the seeds were planted 20 years earlier, by Team Nowhere of Family Values Tour.
Between disillusioned punk rebellion and full of hope refelctions, the quartet deploys a breathtaking energy, tribal and electronic, that perfectly fits for the live. Its on stage that WTSB's power is fully revealed, and it is on stage that they will defend their new album "Porno Future" with the most ardor, waking up once again the metaphorical "sleeping bear" in each of us.
La musique de Waking The Sleeping Bear est au carrefour de toutes les colères. Il y est question de temps qui passe, d'adolescence révolue qu'on a vu s'écouler trop vite, des angoisse de l'avenir de celui qui est consterné par le passé... Drapé tantôt de sonorités tribales, tantôt d'étouffantes ambiances synthétiques, le "nu-metal" de WTSB martèle avec rage des convictions puissantes au rythme d'un phrasé francophone frénétique, tantôt chanté, rappé, crié, etc.
Né officiellement en 2017 à la sortie d'un premier single "Drapeau Rouge", le groupe trouve en fait ses racines il y a maintenant 10 ans, lorsque Adrien, Edwin, Arthur et Simon se rencontrent sur les bancs des lycées Dolois. De leurs multiples projets avortés naîtra la formation actuelle de WTSB en 2016, réunie presque par hasard autour de l'urgence d'un concert à assurer. À cette anecdotique naissance succèdera un projet alimenté dès lors par une passion et des amitiés inébranlables, qui mèneront après deux singles à un premier EP en 2018 : "Jungle Urbaine".
Substance en fusion, à la fois insaisissable et superfluide, le son de WTSB ne s'embarrasse que très peu des étiquettes, s'aventurant presque au hasard sur tous les territoires. Du rap aux musiques du monde, de l'indus à la fusion, tout y passe et se distille sur un substrat de metal moderne, ou les graines ont été plantées 20 ans plus tôt, aux grandes heures de la Team Nowhere et autres Family Values Tour.
Entre rébellion punk désabusée et réflexions pleines d'espoir, le quatuor déploie un univers qui se veut prenant, tribal et taillé pour le live. C'est donc sur scène que l'énergie de WTSB se dévoile pleinement, et c'est sur scène qu'ils défendront avec le plus d'ardeur leur nouvel opus "Porno Future", réveillant au passage une nouvelle fois le métaphorique ours endormi qui sommeille en chacun de nous.